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Dernière modification le 05 novembre 2007
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Le Bêtisier du Traité
Le débat franco-français sur le Traité et le référendum suscite quelques phrases comiques, sarcastiques, voire démagogiques (!) de nos femmes et hommes politiques ou autres journalistes.
En voici quelques unes, grâce notamment à Civitas.
The yes needs the no to win against the no (J.P. Raffarin 2005)
La version en vidéo !
- France_Inter, si le NON l'emportait: « Le pire, ça serait de décevoir la bourse » ... (Mai 2005).
- J.P. Raffarin : « Si vous rencontrez un gars qui a envie de voter non, dites-lui plutôt d'aller à la pêche » (20 Mai 2005).
- F. Hollande : « Pas la faute de l'Europe, si on s'est trompé le 21 avril 2002 » (mai 2005).
- les «progrès» du TCE selon Pascal Lamy : « si la Constitution européenne est adoptée, je n'aurai pas de problème à l'OMC avec les Européens. (mai 2005)
- Valéry Giscard d’Estaing, s’exprimant au sujet du projet de Constitution européenne : « C’est un texte facilement lisible, limpide et assez joliment écrit : je le dis d’autant plus aisément que c’est moi qui l’ai rédigé ».
- Notre Johnny national, s’exprimant au sujet de l'Europe: «
où on apprend qu'il est difficile de mettre une frontière sur l'europe ! :o)
- Débat sur le volume et la taille du Traité Constitutionnel proposé:
Qui a la plus petite ? :o).Vainqueur par KO : Olivier Besancenot ... malheureusement.
- Déclarations faites par Jacques Delors lors d'un colloque de l'Institut François Mitterrand le 27 avril 2004: «On a ajouté dans ce texte une troisième partie intitulée 'les Politiques'. C'est comme si, dans la Constitution française, chaque fois qu'on changeait de gouvernement, on changeait de constitution pour dire qu'on allait faire telle ou telle politique sociale. Une politique que vous appliquerez au jour le jour, ce n'est pas du ressort de la Constitution... Et sur la politique sociale, même avec les réserves que j'ai dites, on peut avoir un texte amélioré. Comme par hasard, les deux groupes de travail qui n'ont pas fonctionné à la Convention, c'est celui sur l'Union économique et monétaire et celui sur le social...»
- Le même Jacques Delors, s’exprimant au sujet des partisans du NON : « Ce sont des mauvais bergers, des joueurs de flûte»(Nouvel Observateur - 28/04/05).
Quelques déclarations moins récentes concernant le fameux "très mauvais" Traité de Nice
- Pierre Moscovici, : « Renoncer au traité de Nice reviendrait à signer l'acte
de dilution de l'Union européenne », (Assemblée Nationale, le 15 juin 2001).
- Lionel Jospin : « Le sommet de Nice a été un rendez-vous réussi […], on peut considérer que cette présidence française a été un bon cru », (Assemblée Nationale, 12 décembre 2000).
- Jacques Chirac : « L'histoire retiendra qu'à Nice une volonté s'est exprimée. L'Europe s'est mise en ordre de marche pour achever son unité», (vœux aux Français, le 31 décembre 2000).
- Hubert Védrine : « Il y a eu un vrai compromis créateur. […] Le traité de Nice recèle de belles potentialités, mais il est victime d'une « erreur collective
d'appréciation.», (vœux à la presse, 11 janvier 2001).
- Jacques Chirac : « Nice est un traité cohérent et équilibré. […] C'est le meilleur traité possible compte tenu des contraintes qui existaient», (Nice, discours pour la signature officielle du traité, le 26 février 2001).
- Michel Barnier : « Le nouveau traité comporte quelques avancées utiles qui font du bien à la construction européenne. […] C'est un moment historique», (Libération, le 1er mars 2001).
- Alain Juppé : « Le nouveau traité comporte quelques avancées utiles qui font du bien à la construction européenne. […] C'est un moment historique», (débat de ratification de Nice, le 5 juin 2001).
- Pierre Moscovici : « Globalement les objectifs fixés ont été à peu près atteints. Si je devais user d'une formule, je dirais que le contrat de Nice a été rempli. Le résultat de la négociation n'est pas mauvais … Nice constitue un progrès », (débat de ratification de Nice, le 5 juin 2001).
Le Bêtisier de la campagne (suite)
- Alain Lamassoure (UMP): « Mais non c'est pas compliqué, la partie I et I sont faciles à lire, comme notre Constitution… La partie III, c'est affaire de spécialistes. Je compare ça, tiens, au fonctionnement d'une voiture. Pour conduire la voiture il faut simplement le permis, après quand on soulève le capot, il y a le moteur et là, c'est l'affaire du garagiste » (France Inter, 11.2.05).
- Chirac, dans sa médiatique apostrophe à un agriculteur à l'occasion de
leur salon :« En votant non, vous vous tirez une balle dans le pied. C'est une connerie»
- Michel Guérin « Les pragmatiques convaincus, dont je suis, pensent que l'Europe ne se chercherait pas si elle ne s'était déjà trouvée ; en d'autres termes que la construction européenne est une utopie semi-réelle ou encore une réalité que démange sa propre utopie. L'Europe est simultanément un groupe de faits qui attend sa signification politique et la projection maladroite, atermoyée, incomplète de cette même signification à l'aide d'état de choses qui l'indique. L'Europe retarde sur soi et s'anticipe.» (Libération du 14/04/2005)
- Roselyne Bachelot: « Ce qu'il convient de souligner c'est les deux premières parties de la Constitution» (France Inter, 22.3.05).
- Jack Lang : « Je ne comprendrais pas que la France qui veut organiser les jeux olympiques dise non à l’Europe »
- Dominique Voynet : « Les socialistes ont décidé de ne pas faire campagne avec François Bayrou, par exemple. Moi, je n'ai aucun état d'âme et je ferai campagne avec ceux qui sont capables de soutenir le “oui”. » (11.2.05 au micro de RTL)
- Jean-Luc Bennahmias: « Si on me propose un meeting avec un UDF, je ne dirai pas non » (Les Échos, 7.3.05).
- « Chaque conflit social, chaque accès de grogne d'une catégorie professionnelle porte en germe le refus – voire la haine – de l'Europe » (éditorial du Monde, 2.3.05).
- Bernard-Henri Lévy: « On peut, bien entendu, être hostile à la construction de l'Europe. […] Ce qui n'est pas respectable, c'est la démagogie, le mensonge – ce qui n'est ni respectable ni supportable, c'est la prise en otage des peurs et des mécontentements au profit d'une idéologie et d'un choix qui ne disent pas leur nom » (Le Point, 24.3.05).
- Dominique Reynié : « On est dans des sociétés qui sont complexes en effet. On ne peut pas renoncer à la démocratie parce que c'est complexe, ni à la complexité parce que ça c'est pas possible.» Conséquence logique: «L'incertitude se décongèle au profit du oui.» (I-TV, 11.3.05)
- Dominique Reynié : « Les vrais libéraux ont bien lu le texte et n'enveulent pas » (I-TV, 22.3.05).
- Dominique Reynié : « Le traité, moi je le considère comme parfait » (conférence à Nanterre, 15.2.05).
- « L'Unice [patronat européen] est satisfaite que le traité constitutionnel n'accroisse pas les compétences de l'Union européenne dans le domaine social » (texte interne de L'Unice, cité par L'Humanité, 19.3.05)
- Guillaume Duval, rédacteur en chef d'Alternatives économiques : « Que les choses soient claires: le choix de la majorité des Verts et des socialistes d'approuver le projet de traité constitutionnel européen me paraît raisonnable » (Libération, 16.3.05).
- Laurent Joffrin : « Cette Constitution est un moindre mal. Et il vaut mieux voter pour un moindre mal que pour un mal» (France Inter, 12.3.05).
- Julien Dray : « Les sondages actuellement ne veulent rien dire : nous sommes dans un moment d'irrationalité » (25.3.05, cité par nouvelobs.com)
- Jack Lang: « Le “non” serait une négation de nous-mêmes » (Journal du Dimanche, 6.3.05)
- François Hollande: « Pour la première fois, le plein-emploi, l'économie sociale de marché, le développement durable sont des objectifs pour l'Europe » (France Inter, 14.3.05).
- Ernest-Antoine Seillière: « La Constitution est un progrès pour une économie plus flexible, plus productive et pour un État allégé. Elle bénéficiera aux entreprises. » (Université d'été du Medef 2004)
- Jack Lang : « C'est le plus progressiste de tous les traités européens jamais conclus. […] Refuser ce traité – il faut que les Français le sachent – c'est livrer la France, notre pays, au vent destructeur du libéralisme et du capitalisme sauvages! […] Ce traité est une arme pour faire avancer l'Europe sociale et la France sociale » (RTL, 24.3.05)
- Patrick Jarreau : « Le «non» […] c'est, d'abord, l'attitude protestataire par excellence, déclinée, aux extrêmes, par le Front national d'un côté et, à l'opposé, par les organisations trotskistes » (Le Monde, 5.2.05).
- Jean-Pierre Raffarin : « Regardez l'extrême gauche, l'extrême droite, ils se rassemblent […] Ceux qui votent «non» sont mécontents de l'Europe » (AFP, 30.3.05).
- Jean-Marc Sylvestre : la directive Bolkestein « n'est pas à priori dangereuse si elle est corrigée d'un certain nombre d'excès. […] Il ne faut pas a prioris'opposer à ce qui n'est qu'un projet, d'une part, et d'autre part, ce qui permet une circulation des compétences, une circulation des responsabilités».
- Stéphane Paoli : «Elle présente aussi un certain nombre d'avantages, il est parfois important de le rappeler» (France Inter, 18.3.05).
- François Hollande: « On peut dire aujourd'hui que le projet de directive est arrêté et abandonné » (cité par Politis, 31.3.05).
- Wolfgang Clement, ministre allemand de l'Économie : « L'actuelle position du gouvernement est que nous devons conserver la clause du pays d'origine, et c'est ce qui se produira» (cité par Centre for a Social Europe, Londres, 23.2.05).
- Jean-Claude Juncker, président de l'Union européenne: « La directive ne sera pas retirée » (Cité par Politis, 31.3.05).
- « Tony Blair s'est déclaré hier persuadé que la directive Bolkestein sur la libéralisation des services, gelée lors du récent sommet de Bruxelles, sera ultérieurement adoptée par l'Union européenne : “Mais, oui, je suis convaincu que la directive sur les services sera adoptée” » (Le Figaro, 26-27.3.05).
- Danuta Hübner, commissaire européenne à la politique régionale: « Ce que nous devons faire, au contraire, c'est faciliter les délocalisations au sein de l'Europe » (citée par Le Monde, 11.2.05).
- Jean-Marie Colombani: « En d'autres termes, sans ces délocalisations à l'intérieur de l'Europe, les secteurs concernés risqueraient de tout perdre » («Constitution européenne : comment réfuter les arguments du non», Challenges, 17.3.05).
- Bernard Guetta : En cas de victoire du « non », « l'Europe stagnerait. L'influence française y serait réduite. […] C'est une terrible erreur que la France est à la veille de commettre » (France Inter, 18.3.05).
- Jacques Delors : « Une victoire du “non” provoquerait un cataclysme politique en France » (cité par Le Monde 19.3.05)
- Jack Lang : « Le nouveau traité permettra une nouvelle politique nationale, avec plus de droits sociaux, plus de crédits pour la recherche, plus de crédit pour l’éducation »
- François Bayrou, en réunion publique : « Je vous le dis de toutes mes fibres [si le non l'emporte], il pleuvra plus de quarante jours !» (Le Monde, 31.3.05).
- Alain Genestar : « Voter “non”, c'est stopper une dynamique au pire moment, sans doute, de l'histoire du monde ».
« L'évidence et le bon sens appellent à voter oui. […] Mais la pédagogie, est, en politique, plus difficile que la démagogie. Pour l'heure, seul le “non” fait du tapage. Le “oui” a la discrétion d'une violette cachée dans les herbes folles de tous les mécontentements et de tous les tapages. » (Paris Match, 24.3.05)
- Jérôme Jaffré, directeur d'institut de sondage : « Les Français souhaitent répondre à la question posée: Est-ce que la France veut participer au premier rang à la construction européenne? […] C'est l'Europe qu'on assassine si on vote “non” » (France Culture, 5.3.05)
- « Mercredi, José Manuel Barroso impulsera une orientation plus favorable aux milieux d'affaires. […] Les objectifs de l'Union relatifs à la politique sociale et environnementale deviendront moins pressants » (Financial Times, 1.02.05)
- Luc Ferry: « Jacques [Julliard] et moi-même sommes partisans du “oui”. On a évidemment le droit d'être partisans du “non”. […] Le “non” cristallise tous les mécontentements. On a là une fédération des grincheux de toute sorte si je puis dire. » (LCI, 19.2.05)
- Daniel-Cohn-Bendit : « Pourquoi je vote Giscard » : « Toutes les libéralisations ne doivent pas être rejetées de manière dogmatique. Pourquoi s'opposer à celle du marché de l'énergie ? » (L'Expansion novembre 2003)
- Claude Imbert : le “non”, c'est « le dechaînement médiocre des intérêts corporatistes». «Ne laissons pas le subalterne et la chienlit démagogique envahir l'horizon ! » (Le Point, 31.3.05)
- Dominique de Villepin : « Si l'on veut une France soumise, si l'on veut une France dominée, eh bien le ”non” fait le lit de cela » (RTL, 22.3.05)
- Jack Lang : « Il faut savoir être patriote, et avoir le sens de l'intérêt supérieur du pays : vous aimez, nous aimons notre pays, la France. Nous avons pour notre pays une ambition. Or, le rejet de ce texte, ce […] serait un affaiblissement de la France » (RTL, 24.3.05).
- François Hollande : « Dois-je rappeler le 21 avril ? Tout est possible, même l'invraisemblable, la crise, l'irrationnel » (cité par Le Figaro, 21.3.05)
- Christophe Barbier: « Le “non” se nourrit de la colère, le “oui” de la raison » (L'Express, 21.3.05)
- Jean-Marie Colombani: « On voit bien que les arguments du “non” sont des arguments simples – voilà : non à ci ! non à ça ! – et que les arguments du “oui” font plus appel à la réflexion » (France Culture, 26.3.05)
- Dominique Strauss-Kahn : « Les arguments du non sont les plus faciles et les plus populistes » (RTL, 20.3.05)
- Martine Aubry : le “non”, « c'est du populisme, c'est ce qui a conduit l'Italie d'autrefois à ce que l'on sait ».
- Jack Lang : c'est « un délit de démocratie » (cité par Le Figaro, 1.4.05)
- Michel Rocard a expliqué au Journal du dimanche que le “non” et ses partisans représentaient « une pollution, une mystification et un mensonge, le choix du néant, une piscine sans eau, de l'agitation d'analphabètes »; ceux du “oui” incarnent en revanche « la France moderne, jeune et dynamique » (cité par Marianne, 19.2.05)
- Patrick Sabatier : «La CGT choisit, comme l'étrange alliance des carpes communistes et des lapins villiéristes, d'appeler à voter “non” au traité. […] Le danger est réel que la colère populaire entraîne une majorité d'électeurs vers un “non” à la Constitution de pure protestation » (Libération, 4.2.05)
- Jean-Pierre Raffarin : « Soyez rebelle ! Dites oui à l’Europe ! »
- Nicolas Sarkozi : « Les délocalisations, c’est l’Europe d’hier. Avec la nouvelle constitution, c’est fini les délocalisations.».
- Jean-Pierre Raffarin : « We can’t say no the future. No future, it’s not possible, you can’t believe that… »
- François Hollande : « Pour un oui franc, clair et socialiste »
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